Craignant des représailles, plusieurs habitants et entreprises du quartier de la Plage ont sollicité Patrick Dauga pour porter leur voix. Scandalisé par les conséquences de la suppression de la navette, notamment pour les enfants du Centre de Loisirs, ce dernier a saisi le Préfet et alerté la rédaction de Sud-Ouest (voir lettre ci-dessous).
Une stratégie contre-productive
Au final, la décision de la mairesse d’Ondres, Eva Belin, semble avoir eu l’effet inverse de celui escompté :
- Les clients du camping municipal, privés de navette, sont exaspérés. Nombre d’entre eux ont déjà annoncé qu’ils ne reviendraient pas l’an prochain, lorsque la mairie (Mme Belin, si réélue) reprendra en direct la gestion du camping …
- Faute de solution de transport, les vacanciers ne sortent plus le soir : ils restent au camping… et consomment uniquement sur place.
- Les habitants du quartier, également pénalisés, n’oublieront pas cette mise à l’écart : leur vote en mars prochain pourrait bien s’en ressentir.
- Les commerçants (du bourg et de la plage), mais aussi les associations locales (courses de vaches, pelote basque, marchés nocturnes et dominicaux…), subissent une baisse de fréquentation, directement liée à la désaffection des touristes privés de mobilité.
En résumé, la brillante idée censée pénaliser une entreprise se retourne contre ses auteurs :
Cela s’appelle « se tirer une belle cartouche dans le pied »…
Bonjour
Juste une anecdote, concernant la suppression de cet arrêt : Dimanche j emprunte la navette gratuite du centre ville vers la plage et des touristes veulent savoir où descendre pour aller à la résidence de vacances à côté du mini golf ; descendant à Saint Robert je leur ai conseillé de descendre à l arrêt suivant ( je ne savais pas que l arrêt était supprimé ; difficile à imaginer) ils ont dus arriver jusqu’à Camp des pins !
Quel accueil ont sûrement pensés ces vacanciers !
Merci pour eux